Bien-être du cheval
Formations, conseils et soins
Occitanie
Bien logé, équipé et nourri
Un environnement inadapté peut-être une source de stress ou d’anxiété. Les facteurs anxiogènes sont multiples et parfois difficiles à déterminer. Très souvent, plusieurs facteurs sont associés. Par exemple, des animaux isolés en box seront d’autant plus stressés qu’ils subissent des frustrations, par exemple, au moment de la distribution de nourriture.
Les chevaux domestiques vivent soit au pré, soit au box, soit les deux. Ces milieux de vie sont très différents. Le pré correspond davantage au milieu naturel, mais le box apporte plus de sécurité et de confort.
Les chevaux doivent pouvoir bénéficier d’un hébergement approprié pour exprimer librement leur répertoire de comportements naturels. Connaître les besoins comportementaux et identifier les situations anxiogènes permettent d’améliorer l’environnement et, par là même, le bien-être.
Le matériel d'équitation peut aussi être une source d'inconfort, voire de douleurs, parfois chroniques.
A partir de sources diversifiées, je vous propose un tour d'horizon de ces facteurs de stress ou d'inconfort et quelques pistes d'amélioration..
L'hébergement
Au pré
Les chevaux au pré vivent en extérieur, seuls ou en groupe et dans un espace dimension variable.
Un pré avec un couvert végétal adapté et bien entendu, sans plante toxique. Il favorise les comportements naturels du cheval. Mais les prés requièrent de l’entretien si l’on souhaite conserver leur fonction alimentaire ! Un chargement (nb de chevaux / ha) excessif risque de dégrader très vite le terrain et la végétation !
Le cheval est très sélectif sur ses choix alimentaires. L'espace pâturé se retrouve très vite divisé en zones : une zone surpâturée où l’herbe est courte et peu nutritive et une zone d’excrétion où l’herbe est haute. Pour éviter ça :
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la surface pâturée doit être suffisante
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une rotation entre différentes espèces de plantes peut être mise en place
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des surfaces peuvent être laissées au repos (jachère).
La présence de boue est aussi un élément à suivre de près dans certaines régions. Les chevaux ayant les pieds dans la boue sur une durée trop longue risquent de développer des problèmes de peau (gale de boue par exemple) ou de sabot (pourriture de la fourchette par exemple).
Les chevaux s’adaptent aux conditions atmosphériques de l’extérieur mais un abri est fortement conseillé. L’abri extérieur peut être naturel (arbres, haies) ou construit. Les chevaux sont plutôt enclins à rechercher un abri en cas de pluie, de vent ou de neige mais il existe une grande variabilité selon les individus, certains préférant le grand air à un espace confiné. Les abris en formes de U, fermés sur trois côtés sont conseillés.
Dans une plage de température nommée 'zone athermique', l’animal n’a pas à dépenser d’énergie supplémentaire pour le maintien de sa température corporelle. Chez le cheval, la zone athermique se situe entre 5° et 20° C. Aux températures les plus basses et aux plus élevées de cette plage, une énergie métabolique accrue est requise pour maintenir sa température corporelle, la consommation alimentaire augmente alors.
Grelotter constitue une réponse de production de chaleur par temps froid. Le cheval qui grelotte est donc en état d’inconfort thermique. Un cheval peut par exemple se mettre à trembler lorsqu’il n'est pas capable de se déplacer, qu’il soit à l’intérieur ou à l’extérieur.
Les chevaux devront aussi être surveillés par températures caniculaires ; un cheval en situation de stress thermique peut paraître faible ou désorienté. Les tremblements musculaires et une respiration faible ou rapide sont aussi des signes de stress thermique.
Les couvertures sont parfois utilisées comme protection contre les conditions climatiques et les insectes. Toutefois, leur utilisation doit être raisonnée. Elles peuvent causer des plaies et du stress thermique (un cheval transpire rapidement sous une couverture et peut paradoxalement attraper froid à cause de la transpiration!). Elles risquent également de cacher des changements d’état corporel ou de santé de l’animal qui peuvent survenir rapidement. Il est donc recommandé de l'ôter régulièrement et de vérifier l'état corporel, le poil, la présence de blessures ou d'irritations, une transpiration excessive, etc..
Le pré est le lieu idéal pour favoriser les interactions sociales entre individus, en particulier pour des petits groupes de 4 à 10 individus. Il est évidemment important de disposer d'une surface minimum pour que les chevaux dominés puissent s’enfuir en cas de conflits. Les risques de blessures augmentent lorsque les chevaux sont en surpopulation dans un paddock ou s’il y a concurrence sur les ressources.
La superficie du paddock dépend de plusieurs facteurs mais elle doit au minimum permettre aux chevaux de galoper sans risquer de se blesser.
Les allées sans visibilité ainsi que les coins où les chevaux pourraient se retrouver coincés doivent être condamnés.
Bonnes pratiques :
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Chaque cheval doit disposer de suffisamment d’espace pour bouger et se coucher dans une position normale de repos.
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Prévoir suffisamment d’espace sous abri : 11,1 m2 pour chacun des deux premiers chevaux et 5,6 m2 par cheval supplémentaire.
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Il doit y avoir suffisamment d’espace pour qu’un cheval dominé puisse échapper à d'éventuelles agressions
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Dans des conditions boueuses, les chevaux doivent à avoir accès à une aire exempte de boue où ils pourront se coucher.
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L’épandage de fertilisants, de pesticides, d’herbicides et de fumier doit être planifié de façon à éviter tous risques pour la santé des chevaux.
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Réduire les sites où les insectes se reproduisent (c.-à-d., retirer les crottins ou couvrir les amas de fumier, contrôler la prolifération des moustiques en nettoyant les abreuvoirs et éliminer les sites d’eau stagnante).
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S’assurer que les pâturages sont libres de matériels dangereux (ex : objet coupant, barbelés), de débris et de plantes toxiques.
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Si le cheval porte une couverture, elle doit être examinée au moins une fois par semaine.
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Surveiller particulièrement l’état des chevaux par des températures <0° ou >30°, une aide immédiate doit être apportée aux chevaux présentant des signes de stress dû à la chaleur ou au froid.
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Protéger les chevaux des insectes les plus voraces (p. ex., héberger les chevaux à l’intérieur durant les périodes les plus critiques, appliquer des produits insectifuges ou utiliser des couvertures antimoustique)
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Partager les chevaux en groupes compatibles, par exemeple, tenir compte de leurs besoins nutritionnels, de leur âge, de leur sexe et de leur taille..
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Eviter, dans la mesure du possible, les changements fréquents au sein des groupes formés. Et si besoin, surveiller les groupes nouvellement formés et vérifier l’éventuelle présence de blessures.
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Ne pas utiliser de clôtures électriques amovibles pour les extérieurs de terrain
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Vérifier régulièrement l’état des clôtures et batteries le cas échéant.
Les clôtures
Plusieurs types de clôtures conviennent aux chevaux, notamment le bois et les bandeaux électriques.
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Le grillage, le fil de fer barbelé et le fil d’acier doivent être évités car ils risquent de causer des blessures graves aux chevaux, surtout si l’entretien n’est pas régulier.
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Les clôtures électriques à fil simple peuvent être utilisées à condition que les animaux connaissent bien les limites du pré. Par exemple, penser à montrer montrer les fils et les limites d'un pré avant de lâcher les chevaux. Attention aussi aux chevaux excités ou effrayés qui risquent d’arracher le fil.
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Les larges rubans de nylon sont mieux visibles par les chevaux donc limitent les accidents.
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Une clôture fixe en béton ou en bois constitue une meilleure solution, voire combiner le bois avec une clôture électrique.
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L’urus tel qu’il est utilisé chez le porc est à déconseiller : les chevaux grattent parfois de l’antérieur le long de la prairie et peuvent se trouver pris par un pied surtout lorsqu’ils sont ferrés.
Attention aussi à la hauteur des clôtures, un cheval peut facilement s’enfuir et se trouver exposé à un risque important de blessures ou d’accident routier qui menacerait la sécurité d’autres chevaux et d'humains.
L'aire d'alimentation
L’aire pour les repas dépend de la taille, du nombre et du tempérament des chevaux qui se nourriront simultanément au même endroit. En règle générale, il est possible de minimiser la compétition pour la nourriture en offrant aux chevaux vivant en groupe de multiples aires de repas (soit à l’aide de seaux ou dans des box).
L’installation de râteliers à fourrage ou de mangeoires allouant un espace de repas d’1 mètre par animal sera généralement appropriée. Une aire de repas supplémentaire (soit une de plus que le nombre de chevaux) aidera à réduire le risque ou le nombre d’agressions.
Paddock Paradise®
Paddock Paradise® est un concept basé sur le mode de vie des chevaux sauvages. Il a été conçu pour fournir aux équidés domestiques un environnement qui ressemble étroitement à leur habitat naturel.
Selon les études menées par Jaime Jackson, les chevaux se déplacent sur des pistes pour parcourir de grandes distances sur plusieurs territoires. Puisque les chevaux sont des animaux de proie, ils voyagent instinctivement en file indienne pour trouver de l’eau, de la nourriture, des endroits pour se rouler sur le dos, d’autres troupeaux pour interagir et d’autres activités essentielles à leur
biologie et à leur survie.
En aménageant des pistes dans les prés, il est possible de stimuler ce comportement naturel et de favoriser ainsi la santé physique et mentale des chevaux.
Selon l'auteur, un aménagement Paddock Paradise® permettrait d'éliminer ou de limiter les risques de fourbures, coliques, maladies naviculaires, syndrome de Cushing, etc.
La création d’un tel enclos est assez simple et demande au minimum d'installer une clôture électrique à l’intérieur d’une clôture permanente et d'aménager le parcours de chevaux à l'intérieur de ce passage.
Au box
Le box offre un protection contre les intempéries, certains parasites et évite les conflits de groupes non stabilisés.
Mais le box est un espace clos, isolé et à l’intérieur, c'est donc un environnement assez éloigné de l'environnement naturel du cheval. En box, les chevaux risquent de manquer d’exercice, de s'ennuyer, de manquer de contacts avec leurs congénères.
L'air ambiant est parfois poussiéreux et le temps d'alimentation est très réduits par rapport au cheval en extérieur.
Le box est parfois une nécessité mais dans ce cas, l'organisation ou l'environnement nécessite d'être adaptés, ou enrichis.
Offrir quotidiennement du temps au paddock aux chevaux est un premier pas vers une amélioration de leur bien être. En outre, un cheval qui peut se dépenser physiquement et intéragir régulièrement avec des congénère sera plus calme et attentif au travail, certainement aussi moins dangereux.
L’intérieur des installations doit être éclairé de façon uniforme, pour pouvoir observer efficacement les chevaux, repérer des blessures ou pratiquer des soins. L’éclairage a aussi son importance pour l'équilibre hormonal des chevaux, notamment des reproducteurs. Les rythmes endocriniens saisonniers et l’adaptation saisonnière seront alors respectés (p. ex., la perte ou la pousse du poil).
L’entretien des locaux a aussi une importance accrue si les chevaux séjournent continuellement en box. Les chevaux aiment avoir différents lieux réservés aux différentes activités : déjections, couchage, alimentation. Un changement fréquent de la litière est toujours très apprécié des chevaux.
Les insectes ou autres nuisibles peuvent causer de l’inconfort et transmettre des maladies. La protection contre les nuisibles et les insectes volants constitue aussi un élément important, d'autant plus en milieu fermé.
Bonnes pratiques :
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Contrôler les nuisibles !
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Construire (ou rénover) les installations de façon à ce que les chevaux soient en contact visuel, auditif et olfactif
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Inspecter l’équipement régulièrement pour s’assurer de son bon état de fonctionnement
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Eviter les coins tranchants et les saillies et veiller à ce que les installations soient exemptes d’objets dangereux
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Construire des installations faciles à nettoyer et à désinfecter
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L’espace disponible approprié, en mètres carrés, correspond à minimum 2 fois la hauteur du cheval au garrot, au carré. Donc minimum 10m2 pour un cheval de 1,6m au garrot
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La hauteur du plafond est importante pour le confort du cheval, la sécurité et l’aération. Comptez 3m au minimum.
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S’assurer que l’allée à l’intérieur des installations soit assez large pour permettre à un cheval de tourner aisément (min 3 mètres)
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les portes qui servent au passage des chevaux auront une largeur suffisante pour un passage aisé 1,22 m.
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Pour les chevaux gardés à l’intérieur sans lumière naturelle, un éclairage artificiel doit être prévu durant le jour.
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veiller à ce que les appareils d’éclairage soient sécuritaires et inaccessibles aux chevaux (ex : ampoules dénudées)
Favoriser le bien être au box
Le box est un espace restreint et fermé ; améliorer le bien être d’un cheval nécessite, dans la mesure du possible, de limiter son temps passé en box par des sorties quotidiennes de plusieurs heures au paddock.
L’augmentation du champ de vision ou l’enrichissement du milieu (diversité de l'environnement par des objets à manipuler par exemple) peuvent aussi avoir de l’intérêt.
En box, les contacts sociaux sont restreints alors que les chevaux ont un besoin fondamental de voir, de toucher, de sentir et d’entendre d’autres chevaux. Le contact social semble même être plus important que l’espace disponible ! Un cheval qui entend ses congénères sans possibilité d'interagir avec eux risquera de se trouver dans un état de frustration importante.
L’incidence des stéréotypies est moins importante si les chevaux sont logés dans de petites stalles à plusieurs, ce qui est souvent le cas pour les poneys. Mais il faut bien sur veiller à ce que les animaux aient assez d’espace pour s’éloigner les uns des autres et ainsi éviter les conflits.. Des systèmes de cloisonnement permettant une alimentation individuelle est aussi un plus.
Les séparation de boxes par des barres ou des grilles permet aux chevaux de se voir, s’entendre et se sentir mais sur ce sujet, les avis divergent et dépendent des supports utilisés. En effet, certains équipements favorisent les blessures. Afin de limiter l’isolement, certains auteurs préconisent l’installation de miroirs dans les boxes.
Les interactions complètes entre individus sont de toutes façons préférables car elles permettent d'instaurer une hiérarchie et de créer des affinités entre individus, essentielles à leur équilibre.
Notons qu’en box et en stalle une ventilation suffisante doit permettre de limiter la poussière (fréquemment à l’origine de problèmes respiratoires et de prurit).
En voyage
Le transport est un facteur évident de stress, ses impacts sur la physiologie ont été étudiés chez de nombreuses espèces. La fréquence cardiaque et le taux sanguin de cortisol augmentent au cours du transport, ainsi que la sensibilité aux affections microbiennes et le taux de mortalité embryonnaire chez les juments gestantes. Ces modifications sont les indicateurs d’un stress causé par des manipulations avant ou pendant le transport et/ou par une séparation des chevaux avec leur environnement d’origine. Le cheval ne sait pas non plus ce qui l’attend..
L’embarquement peut aussi être un important facteur de stress : les chevaux ont très fréquemment peur d’entrer dans des espace étroit et sombre, leur œil s’adapte lentement aux changements de luminosité. Les ponts sont souvent surélevés par rapport au sol et vibrent lorsque les chevaux marchent dessus.
Un van ou un camion est un espace confiné, humide (plus ou moins bien ventilé), bruyant et les vibrations (selon la qualité des amortisseurs !) peuvent être considérables donc fatigantes. Durant le transport, les chevaux subissent aussi des mouvements brusques qui les déséquilibrent sans que la tête puisse jouer son rôle naturel de stabilisateur.
Outre les méthodes d’habituation et de conditionnement, certaines dispositions permettent d’améliorer le bien être lors du transport ; par exemple :
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limiter les a-coups tels qu’un freinage trop brutal, qu’il ne faut pas rouler trop vite etc...
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Lorsque les voyages sont longs, il est conseillé de faire plusieurs haltes afin de permettre aux chevaux de se reposer et de s’abreuver.
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Diverses études révèlent que les chevaux sont moins stressés lorsqu’ils sont positionnés parallèlement à la direction du mouvement mais en regardant vers l’arrière. Cette orientation permet d’adopter une position plus relâchée car les chevaux peuvent mieux utiliser leur tête comme balancier pour s’équilibrer.